Ovide décrit dans ses recueils de poèmes Les tristes la douleur de l'exil et les périls qu'il affronte sur la mer pour s'y rendre. Deux mille ans plus tard, la force épique raconte encore la même histoire, répétée à l'envi de part et d'autre de la Méditerranée.

Les îles grecques ou italiennes désignées ici sous leurs coordonnées géographiques évoquent la terre d'accueil, pas forcement choisie.

La fragilité du papier de riz laisse transparaître les gravures des îles à l’aquatinte, fragiles havres d'accostage au milieu de la tempête.

Séparés sur des feuilles distinctes,  passé et présent se répondent dans la même détresse de l'exil.