Un album photo à ouvrir patiemment, où la transparence révèle autant qu’elle cache. Une plongée trouble dans l’enfance, dans la mémoire qui déforme

et se dérobe. Ouvrir, peu à peu, les strates des souvenirs ; y trouver des images banales, communes à tous. Découvrir des matières indécises,

patinées par le temps, des mots comme dans un rêve, précis et confus.

Des mots qui comme un titre, s’impriment sur la surface du passé : «the happiest days of my life».